Les Canadiens n’ont pu accumuler 100 ans d’histoire sans que plus de 750 joueurs se donnent corps et âme à l’équipe. De Donald Audette à Zarley Zalapski, d’anciens joueurs du Tricolore sont éparpillés aux quatre coins de la planète. Bien que plusieurs ardents partisans puissent se rappeler ce que leurs anciens favoris ont accompli sur la glace, une question demeure : que sont-ils devenus? L’invité d’aujourd'hui : Claude Larose.
Où demeures-tu aujourd’hui?
Je demeure en Floride, dans un coin qui s’appelle Coconut Creak. Ça fait 12 ans que je reste là-bas. On s’habitue. J’essaie de venir au Québec et au Canada l’été. Ma famille demeure encore dans le coin de Montréal et d’Ottawa.
Que fais-tu maintenant ?
Je travaille encore comme dépisteur professionnel avec les Hurricanes de la Caroline. Mon secteur est principalement le sud-sud-est des États-Unis. J’y vais une année à la fois. Tant que la santé est bonne et que j’ai du plaisir à le faire, je crois que je vais continuer de travailler.
Combien de fois par année chausses-tu les patins?
Un gros zéro… ça doit faire sept ans que je n’ai pas porté de patins.
As-tu gardé contact avec d’anciens coéquipiers?
La dernière fois que je suis venu à Montréal, j’ai vu Guy Lapointe. J’ai gardé contact avec beaucoup de gars qui travaillent encore dans le milieu du hockey comme Jacques Laperrière, Jacques Lemaire et Jacques Caron. Il y a aussi Peter Mahovlich qui travaille encore pour Atlanta. C’est principalement quand je voyage que je revois d’anciens collègues et joueurs.
Combien de matchs des Canadiens regardes-tu par saison?
Tous les matchs ! À moins d’avoir un empêchement majeur, je m’arrange pour regarder tous les matchs de la saison. Sinon, ça fait vraiment longtemps que je suis allé au Centre Bell. Disons que c’est un peu trop froid l’hiver dans le «nord». Le plus haut où je vais c’est Philadelphie.
Quelle est ta pièce de collection favorite des Canadiens parmi celles que tu possèdes?
Je n’ai jamais eu de chandail des Canadiens. D’après moi, dans mon temps, les gars de l’organisation cachaient les chandails puisque le seul chandail que j’ai pu avoir c’est un chandail neuf, que je n’avais jamais porté. À l’époque, on n’avait pas vraiment conscience et on ne pensait pas à ramasser des objets de collection. Aujourd’hui, les jeunes en sont conscients et la demande est beaucoup plus forte aujourd’hui pour ce genre d’objet.
Où gardes-tu tes bagues de la coupe Stanley?
En fait sur les six bagues que j’ai eues, je n’en ai gardé qu’une seule. Je conserve seulement la dernière que j’ai gagnée lorsque la Caroline a remporté la coupe en 2006. Je la porte fièrement au doigt partout où je vais. Celles gagnées en tant que joueur avec les Canadiens, je les ai soit données à mes fils ou vendues.